Art et Culture
Rabat, capitale administrative, constitue également un pôle culturel. La ville est connue pour ses fameux festivals dont Mawazine et bien d’autres. Ce n’est pas tout. En termes de potentiel culturel, l’offre est assez consistante: un théâtre, des missions culturelles, des galeries d’expositions et une villa des arts. «Il faut dire que le marché culturel devient de plus en plus concurrentiel», fait remarquer Yves Jacques Cabasso, directeur de l’Institut français de Rabat. Assurément, les activités culturelles ne manquent pas dans la ville. D’abord celles émanant du ministère de la Culture et de ses satellites, des représentations diplomatiques ainsi que des producteurs indépendants, les galeries privées d’exposition et même les radios. Tous ces acteurs contribuent à animer la capitale. Créée par la Fondation ONA, la Villa des Arts a été inaugurée en décembre 2006. «C’est un lieu d’expression culturelle sous toutes ses formes», témoigne Meryem Mouline Djerrari, directrice d’exploitation. Ce lieu d’échange se veut imposant et accueillant. Pour cause, la Villa des arts de Rabat est plus grande que sa consoeur de Casablanca. Sa superficie est de 5.500 m2 et 7.000 m2 exploitables, elle s’impose grâce à son style architectural, mariant l’art marocain et occidental. Cela traduit «la volonté de la Fondation ONA d’élargir le spectre artistique dans cette ville», affirme Djerrari. La maison organise plusieurs évènements :rencontres littéraires entre écrivains et poètes, ateliers pédagogiques, musique, danse, arts contemporains, sans oublier l’incontournable discipline qu’est le théâtre. Les jeunes R’batis de tous les horizons bénéficient d’ateliers pédagogiques. «C’est de l’initiation à l’art. Ces jeunes sont tellement contents de ce baptême de l’art», confie Naïma Senouci, responsable du département marketing pédagogique de la Villa des Arts. Ces ateliers ont vite donné leur fruit, «voilà que les écoles nous sollicitent de plus en plus», ajoute-t-elle. Depuis son ouverture, ce lieu de l’art a accueilli près de 17.000 visiteurs. Le public est assez diversifié : des écoliers venus pour découvrir les lieux, des lycéens, des universitaires et même des retraités qui accompagnent leurs petits-fils. Les touristes y font également un détour. Normal, la Villa des Arts ne passe pas inaperçue avec son design et sa réplique de la Tour Hassan. «Les visiteurs sont autant impressionnés par le contenant que par le contenu s’exalte la directrice. Cela ne peut qu’exprimer l’énorme attente à Rabat. Le Théatre Mohamed V s'inscrit pleinement dans la dynamique savante d'un royaume faisant de l'écologie. La programmation au Théatre est vaste et variée, mariant des expositions de photographies et de peinture, des projections et des représentations autour du thème de la nature. Le Théatre MOHAMMED V accueil également l'orchestre philarmonique du Maroc, multiples populations qui se sont installées dans la région ont permis à Rabat de s’enrichir au contact des différentes cultures et d’en intégrer des éléments pour la construction d’une identité propre Ainsi, les arts picturaux, le langage, l’architecture ou la littérature témoignent du foisonnement des héritages berbères, arabes, andalous ou européens. Rabat dispose d'un patrimoine culturel riche et diversifié. Contribuant ainsi à la culture nationale et à l'héritage civil du Maroc. Parmi les obligations prioritaires, figurent la protection du patrimoine sous toutes ses formes et la préservation des monuments historiques. Depuis l'indépendance du Maroc, de nombreux bouleversements socio-culturels sont intervenus, s'inscrivant dans la logique des mutations inéluctables que connaissent la plupart des pays au cours de cette deuxième moitié du XXème siècle. C'est en tenant compte de ces nouvelles conditions que s'organisent les arts depuis des décennies. Le musée de l'archeologie a été aménagé dans les anciens pavillons érigés sous le règne du Sultan Moulay Ismaïl (1672-1727) pour lui servir de lieu de ses séjours à Rabat. Son architecture, son décor, son jardin, le bâtiment constitue à lui-seul un chef-d’oeuvre. Le musée y a été installé dès 1915. Il regroupe des collections vestimentaires représentant plusieurs régions du pays. La collection de bijoux, aussi riche que variée, traduit un incontestable savoir-faire de l'artisan marocain. Les astrolabes témoignent du génie de l’école maghrébine et de sa contribution au développement de la science. Les tapis, la poterie et les instruments de musique complètent le tableau de ce que le musée des Oudaya recèle comme collections ethnographiques. Découvrez le programme
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