Grand Prix Lalla Meryem de tennis
Tout est fin prêt pour réussir cet événement majeur dont le coup d’envoi sera donné samedi 23 avril. Les tenniswomen de 19 pays y prendront part, dont trois Marocaines. Le Grand Prix de ce tournoi est doté de 230.000 dollars avec en prime un certain nombre de points pour améliorer le classement individuel WTA.
Le Club des cheminots à Rabat accueillera, du 23 au 30 avril, la 16e édition du Grand Prix Lalla Meryem de tennis. S’adressant aux représentants des médias lors d’une conférence de presse jeudi, le directeur du tournoi, Khalid Outaleb, a révélé que 32 tenniswomen de haut niveau, toutes classées dans le top 100 mondial, seront présentes à Rabat. Parmi elles, trois Marocaines qui, dit-il, seront là beaucoup plus pour gagner en expérience, vu leur jeune âge (18 ans). Il s’agit de Ghita Benhadi, Rita Atik et Zineb El Houari. Dans le lot des étrangères, on suivra surtout la Suisse Timea Bacsinszky (21e WTA), la Russe Ekaterina Makarova (23e), la Slovaque Anna Schmidlova (30e) et bien d’autres. Outaleb a, en outre, tenu à rendre hommage à Hicham Arrazi pour avoir été directeur de ce Grand Prix pendant trois ans (2005-2007).
Au niveau de l’arbitrage, le tournoi sera officié par une pléiade de juges internationaux aux côtés de leurs homologues du Maroc et du Maghreb dont la Marocaine Sarah Bourass, détentrice du «Badge vert» et première femme arabe désignée arbitre international en 2012. Mohamed Smouni, président du Club des cheminots, n’a pas caché sa fierté de recevoir la seule étape en Afrique du circuit international féminin WTA. Même son de cloche chez Aziz Arraf, représentant de la Fédération royale marocaine de tennis, qui souligne que la réussite d’un tel événement exige une logistique humaine, matérielle et financière conséquente.
La liste des participantes n’est pas définitive. Reste à désigner celles qui bénéficieront de Wild cards. La demande est grande, confie Outaleb, ce qui atteste la bonne image du tennis national, notamment en matière d’organisation. Ces manifestations auraient attiré plus de grosses pointures mondiales encore si le prize money avait été plus élevé. Le pactole ne représente en effet que la moitié de celui dont a été doté le GP Hassan II de Marrakech (580.000 dollars) par exemple. Selon Outaleb, pour améliorer le niveau des prix, il faudrait d’abord développer et professionnaliser les structures (sport-études) afin disposer de joueurs de haut niveau et compétitifs, haussant ainsi le niveau de la compétition.
Les préparatifs du Grand Prix Lalla Meryem ont commencé il y a six mois et une enveloppe de 2 millions de dirhams a été allouée pour faire face aux exigences du cahier des charges (rénovation des courts, des vestiaires, de l’outil informatique, du système de sécurité, des restaurants, des commodités, etc.). Le but est de garantir le confort et la sécurité aux participantes et au grand public devant assister à cette manifestation tennistique qui sera retransmise à la télé quotidiennement partir de 11 heures.
Source: Le Matin.ma