Histoire
Rabat | ||
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Administration | ||
Pays | ![]() |
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province | Rabat | |
Région | Rabat-Salé-Zemmour-Zaër | |
Maire | Fathallah Oualalou (USFP) (2009) | |
Gouverneur | Hassan Amrani | |
Code postal | 10000[1] | |
Géographie | ||
Coordonnées | ||
Altitude | 11 m | |
Superficie | 11 700 ha = 117 km2 | |
Superficie de l'agglomération | 127 500 ha = 1 275 km2 | |
Démographie | ||
Population | 1 600 000 hab. (2010) | |
Densité | 13 675,2 hab./km2 | |
Population de l'agglomération | 2 700 000 hab. (2010) | |
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DECOUVRIR L'HISTOIRE DE RABAT C'EST ENCORE PLUS D' ENVIE
Il y a plus de huit cent cinquante ans que Rabat règne sur les rives du Bouregreg et de l’océan Atlantique. Plus de huit cent cinquante ans d’histoire qu' y ont laissé quelques très belles réalisations. La médina est incontournable parce que c’est là que vous y retrouverez le coeur de la ville. Les souks accentue sa visite. A la sortie de la médina par le boulevard Mohammed V, on rejoint la ville moderne et vous pourrez découvrir la crypte de Chellah. A visiter également lors d’un séjour à Rabat: la casbah des Oudaias. Derrière la porte Bab Oudaia, se cachent des petites maisons blanche et bleue qui rappellent immanquablement les Cyclades. Le musée des Oudaias est installé dans l'ancien palais de Moulay Ismaël. La ville est fondée en 1150 par les Almohades, qui y édifient une citadelle (future Kasbah des Oudaïa), une mosquée et une résidence. C’est alors ce qu'on appelle un ribat, une forteresse. Le nom actuel vient de Ribat Al Fath, « le camp de la victoire ». Plus tard, le petit-fils d'al-M?min, Ya'qub al-Mans?r, agrandit et complète la ville, l'entourant notamment des murailles. La ville va servir par la suite de base aux expéditions almohades en Andalousie.
Les recherches archéologiques faites à Rabat , dévoilent que le site a attiré depuis l'antiquité différent peuples, tels les Phéniciens et les Carthaginois qui y installèrent leurs comptoirs de commerce. C'est Abdelmoumen chef des Almohades qui fonda Rabat vers 1150, et en fit un " Ribat ", forteresse appelée "Ribat Al Fath", "Camp de la victoire", qui servait de tremplin pour la conquête de l'Espagne. Rabat connut le déclin à partir de 1253, lors de l'avènement de la dynastie des Almoravides, ayant élu Fès comme capitale de leur empire. Vers 1610, avec l'afflux des réfugiés chassés d'Espagne après la "Reconquista" chrétienne, Rabat fût lentement sortie de sa léthargie par de nombreux commerçants et artisans andalous qui s'y établirent ainsi qu'à la ville jumelle Salé et y développèrent un commerce florissant. Malgré des dissensions épisodiques entre les habitants de ces deux villes, en raison notamment des activités des corsaires basés à Salé et des représailles des puissances européennes, Rabat et Salé réussirent, sous le règne de la dynastie Alaouite, à s'organiser et à se développer.
La Kasbah des Oudayas
Forteresse impressionante datant du 12ème siècle, avec ses jardins de style andalou, son musée des arts marocains et des habitations.La Kasbah des Oudayas domine l'embouchure du fleuve Bouregreg, séparant Rabat et Salé. Au musée, vous découvrirez les costumes anciens, des poteries ainsi que divers instruments représentant différentes régions du pays. Le site est abandonné après les Almohades et c’est l’arrivée des Morisques d'Al-Andalus qui le fait renaître. La Kasbah est restaurée et renforcée. La dynastie alaouite entreprend à son tour des travaux d’aménagement du site entre 1757 et 1789 puis entre 1790 et 1792. Toute cette histoire du site est visible à travers les monuments qui composent la Kasbah des Oudayas telle l’enceinte almohade et sa fameuse porte monumentale (Bab el Kébir), un des emblèmes de l’architecture almohade, la mosquée Jamaa el Atiq, l’enceinte alaouite, la maison princière dressée à l’ouest et l’ouvrage militaire du borj Sqala.
La tour Hassan
La tour Hassan domine les ruines de la mosquée (édifiée par le sultan Almohade Yacoub El Mansour) dont elle était le minaret. Le plus vaste sanctuaire de son époque, était destiné aux fidèles d'une vaste métropole. Elle fut détruite lors du tremblement de terre de Lisbonne, il n'en reste de nos jours que d'imposants vestiges dominés par un minaret tronqué, réplique de la Giralda de Séville, et la Koutoubia de Marrakech. Rabat pouvait s'en orgueillir de compter plus de 50 mosquées au début du XXème siècle, la plupart œuvre des souverains Alaouites (dynastie actuelle). La tour Hassan ne fut pourtant jamais lieu de culte : la tour Hassan est, en fait, le minaret jamais terminé de ce qui devait être non seulement la plus grande mosquée du monde, mais aussi le plus grand édifice religieux du monde. La mosquée Hassâne ou Hassan fut donc improprement appelée Tour Hassan. On ignore beaucoup de choses de cette oeuvre gigantesque à commencer par son nom dont on ne connaît pas l'origine : nom du lieu, nom d'une tribu ou nom du maître d'oeuvre ? La seule certitude, c'est la date de début des travaux, 1196, et le nom de l'initiateur, Yacoub El Mansour (dynastie Almohade). Il voulait faire de Rabat la capitale de son empire, mais il mourut trois ans plus tard en 1199.
Le mausolée Mohamed V

Cette crypte fortifiée du XIVème siècle est à deux kilomètres du centre ville, à l'emplacement de l'antique cité romaine Sala Colonia. Une vé

A l'écart de la Ville ou plutôt hors de l'enceinte Almohade, situés au sud le long des marais et du BouRegreg, les vestiges de cette nécropole Mérinide du XIIIème siècle furent pendant longtemps, comme la Tour Hassan, laissés à l'abandon. Cet édifice détruit par le tremblement de terre de 1755 et dépouillé des ces matériaux les plus nobles par les pillards, est ainsi resté à l'état de ruines pendant plusieurs centaines d'années.Ce site est désormais classé et protégé par les autorités Marocaines, qui ont saisi tout l'intérêt historique et touristique de cet endroit à nul autre pareil. Cerné par une urbanisation envahissante, il est pourtant à l'écart des constructions du quartier moderne de Souissi tout proche qui ne le dénaturent pas.
Edifié en 1864, le palais royal ne peut être admiré que de l'extérieur. Il comprend divers bâtiments dont le Cabinet Royal, les bureaux du Premier Ministre, la Cour Suprême, le Collège impérial, la Caserne royale et la mosquée Al Faeh où se rend le roi avec sa cour, afin de diriger la prière du vendredi.
Incontournable, le musée archéologique possède une très belle collection de bronzes grecs et romains découverts sur les sites archéologiques de Volubilis, Banasa et Lixus. Les plus célèbres pièces sont : "l'Ephèbe verseur et l'Ephèbe couronné", "le Chien aboyant" et les bustes de "Juba II". Dâr-al-Mahkzen est le palais royal et le siège du gouvernement où travaillent et habitent plus de 2 000 personnes. On accède au palais par le "Méchouar", une grande esplanade. La porte proche dans la muraille est Bab Er Rouah.
Les fleurs et les jardins
Rabat fera le bonheur des amoureux des fleurs et des jardins. Les larges avenues plantées de palmiers qui traversent la ville moderne, les petits jardins qui entourent les villas des quartiers résidentiels, le jardin de style andalou de la casbah des Oudaïas, la flore luxuriante de la nécropole de Chellah, enfin les magnifiques jardins exotiques de Sidi Bouknadel (à 12 km au nord de Rabat) contribuent à faire de Rabat la ville des fleurs.
RABAT tire profit de son statut de capitale : c’est la mieux entretenue, la plus fleurie, et la plus cossue du Maroc.
Réputée pour être une agglomération verdoyante, Rabat, qui a été choisie par l'association américaine Earth Day Network, comme "ville première" pour la célébration du 40ème anniversaire de la Journée de la Terre, conforte sa vocation en valorisant ses espaces verts urbains et périurbains.
Rabat tire profit de son statut de capitale: C'est la mieux entretenue, la plus fleurie et la plus cossue du Maroc Mais c’est, Une ville authentique du Maroc, le contraire d’une capitale sans âme.
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Commentaires (1)

- 1. | 11/02/2017